vendredi 31 décembre 2010

La récolte continue !

Nous ne vous en parlons pas tous les jours, mais la récolte continue... Tant que l'appartement de Mathilde A ne ressemblera pas à une papeterie, nous continuerons à recevoir vos dons !

Vous êtes nombreux à nous demander quel matériel nous devons apporter. Voici donc une liste exhaustive des besoins des écoles sénégalaises : cahiers, ardoises, crayons de toutes sortes (couleurs, en bois, stylos…), règles, gommes, trousses… Nous irons aussi à la rencontre de jeunes enfants (3/6 ans), donc nous pouvons aussi emporter des petits jouets peu volumineux, des peluches, des cahiers de coloriage…

Une fois sur place, nous ferons des lots pour les différentes écoles que nous rencontrerons en fonction des niveaux de classes et du nombres d’élèves ( 3000 élèves environ). Si le coeur vous en dit, vous pouvez déjà préparer des trousses type avec plusieurs crayons (couleurs, en bois, stylos …). Merci de bien enlever tous les emballages plastiques !

mardi 28 décembre 2010

Bravo Village Pilote


Depuis le début de notre aventure, je suis bien sûre plus attentive aux articles et aux parutions concernant le Sénégal. Dans le Télérama n° 3179 (du 18 décembre au 31 décembre), un article m’a interpelé et je souhaitais faire un clin d’œil à une ONG, «Village Pilote», qui n’agit pas auprès des écoles sénégalaises, mais dont l’action est tournée vers les enfants des rues de Dakar.


Je cite un passage de l’article écrit par Nicolas Delessale…

« La capitale sénégalaise n’en finit pas de manger ses enfants. Ils sont 7000, âgés de 4 à 25 ans, à sillonner le chaos urbain en bande, pour augmenter leurs chances de survie. Ils mendient, vivent de rapines et de petits boulots. Les petits sont croqués par les grands (viols, tabassages...), les grands sont dévorés par la drogue (le guinz). Au Tremplin, le centre de réinsertion sociale créé par Village Pilote, les jeunes apprennent un métier et se reconstruisent. Ils apprennent la maçonnerie, façonnent les briques avec lesquelles ils construisent leur salle de classe, le dortoir ; ils cultivent un jardin de 4 hectares, mangent les fruits et légumes de leur production. Ils réapprennent les règles de la vie sociale, de la vie tout court, tout ce qu’ils ont dû effacer, annihiler pour survivre dans la jungle urbaine. »

En cette période de Noël, cet article dénote un peu dans cette ambiance de fêtes et d’excès, mais elle donne aussi une note d’espoir et d’exemple. Elle sert aussi à nous rappeler que nous avons la chance d’être nés au bon endroit, au bon moment. Que cela nous incite à partager et aider ceux qui sont dans le besoin... Je tire mon chapeau – mon bonnet :-) - à Village pilote.

Pour plus d’informations sur cette ONG, http://www.villagepilote.org/

vendredi 24 décembre 2010

Les M'zelles vous souhaitent un très joyeux Noël !



Que font les M'zelles pour Noël ?

Un footing avec une hotte sur le dos ? Une vente de bûches au beurre au profit des écoles ? Un dîner de Noël pour 80 personnes ? Un trail en Laponie ? Une brocante pour revendre les cadeaux reçus en double ?

Et bien non... Les M'zelles font leur trêve de fin d'année et vont profiter de leur famille et de toutes les bonnes choses de Noël ! Elles vont gâter leurs neveux et nièces, et en profiteront pour leur faire passer un message de partage, que l'on vous invite à faire passer autour de vous : si avec les nouveaux arrivages de cadeaux 2010, vos caisses de jouets débordent, ne jetez pas vos anciens livres, jeux, cubes et autres peluches : donnez-les aux M'zelles qui joueront aux père Noël en avril !

En attendant, on vous souhaite à tous de TRES JOYEUSES FETES !

lundi 13 décembre 2010

OH les beaux maillots !


Nous en avons déjà parlé plusieurs fois depuis le début de notre projet, et voici enfin l'heure de lui dédier un post : le Xvème Athletic club.

Fort d'une centaine d'athlètes et basé au stade Lenglen à Paris Xvème, les entraînements ont lieu le mardi et le jeudi, à 19h15, et sont basés sur un coaching individuel. A partir des résultats de son test VMA (test Delerue), chaque athlète se voit proposer un plan d'entrainement personnalisé. Pistes, 10km, semi-marathons, marathons, trails, ou remise en forme, chacun peut bénéficier de plans d'entraînement et de conseils adaptés à ses objectifs, ses motivations et son rythme de vie !

Nul doute que vous avez déjà vu leurs maillots oranges sur les courses parisiennes... et c'est très prochainement sur le dos des M'zelles que vous pourrez l'admirer ! En effet, le Xvème AC a accepté d'être notre partenaire en nous finançant nos T.Shirts sur lequels a été apposé notre logo, et il va également apporter des fonds pour acheter des fournitures scolaires. Nous achèterons très certainement des trousses.

Nous sommes fières de porter les couleurs, et espérons bien lui faire honneur en avril 2011, et aussi sur toutes les courses à venir !

mardi 7 décembre 2010

Complètement givrées !


Après le CR de la relayeuse 1 , le CR de la relayeuse 2...

Midi a Paris. Il neige.
Les M'zelles et 3 autres dingues partent pour faire 6 heures de route, direction St Etienne. Leur objectif : courir, de nuit, dans les chemins vallonnés séparant Saint Etienne et Lyon. Chacun blague, fait état de son matériel, on regarde une dernière fois Mappy, Via Michelin, histoire de voir si Bison Futé nous conseille de prendre la route. Non ? Bah … Tant pis, faut y aller. Et là, je n’ai vraiment, mais alors vraiment pas envie.
Je comprends au fur et a mesure du panneau « LYON - A6 » que je vais faire un quasi marathon (38 ou 41 km selon les GPS), pour lequel je ne suis pas prête mentalement, je ne me sens pas prête physiquement, et le tout se fera par température glaciale sur glace et neige, avec un départ a 5h du mat, le tout sans avoir dormi avant (ben non, ce serait trop facile sinon !).
Je bougonne, je me plains …. Mes compagnons de route sont d’humeur inaltérable et ont envie de faire partie des « Saintélyonneurs »… Mais moi, j’ai déjà fait ! Certes, en relais de 3, mais j’ai déjà vécu ce moment d’attente dans la nuit, ces milliers de lampes frontales et de cinglés qui se ruent vers la montagne pour se retrouver le lendemain matin avec qq 69 km dans les pattes en plus.

Arrivée au parc des expos vers 19h20, on fait la queue, on récupère les dossards, les cadeaux (le même foulard nipcab qu’a Marseille.. là aussi, j’ai déjà !) , la puce, le gobelet « éco-friendly » , la fiche de sécurité à remplir ( quoi ? c dangereux ? ) et on se dirige vers la Pasta party. Je dois également voir la team de Stéphane, qui fait la Saintélyon en relais de 4. Cela me rassure de savoir que je ne vais pas attendre Mathilde A à Ste Catherine toute seule dans le froid pendant 2 heures … Car non seulement, le relais 2 est plus long (38km vs 30 km) , plus tard ( départ vers 5/6h au lieu de 2h), mais en plus, il est inaccessible en voiture ! Ce sera donc notre team de 3 (Alice, Pascal, Sophia) qui prendra la Saxo et je serais donc délaissée dans la navette … ( j’ai tjs pas envie, je calimérote !)
Barquette de pates en open bar (emmagasinons les glucides !) et direction le hall 1 où il va falloir patienter jusque 2h. Cela nous donne l’occasion d’épier le matériel des compétiteurs : l’an dernier, beaucoup avaient misé sur l’accessoire fun, le déguisement. Cette année, prudence avant tout : les oreilles de Mickey ont laissé place a des bonnets ultra techniques et les chaussettes de foot roses sont remplacées par des guêtres ( et même des guêtres Léopard… Les miennes sont noir classiques, je suis jalouse :-) !). Nous croisons Barbie qui a fait la parcours dans l’autre sens : ce n’est pas sa 1ère Saintélyon et elle n’a jamais vu autant de neige… elle nous parle de 70 cm de neige, de 8cm de verglas… Ca promet ! nous nous équipons en conséquence. La course part à 2h et ce sont donc Mathilde et Alice qui démarrent les 2 relais. J’ai retrouvé Valérie de l’équipe de Stéphane. Nous assistons au coup de sifflet et filons vers la navette qui nous emmènera vers Ste Catherine. Je me demande toujours ce que je fais là…Il fait très froid et rien que dans le centre de Saint Etienne, ça glisse ! Je n’ose même pas imaginer les sentiers de montagne…
La 1ere bonne nouvelle est que nous pouvons patienter dans le bus, au chaud. A 3h du mat’, je me la jouerai bien équipe de France (il fait chaud dans le bus !). Puis j’appelle Alice, qui est arrivée et me dit que Mathilde n’était pas au top. Cela m’inquiète… Mathilde, toujours motivée, toujours en forme … j’essaie de l’appeler mais je tombe sur son répondeur. Je suis persuadée qu’elle n’a plus de batterie, et je décide donc de sortir du bus en même temps que Valérie. Nous nous décidons a affronter le grand froid a 4h30. nous voyons les relayeurs 1 et 2 arriver, plus ou moins cassés, plus ou moins en forme, mais tous soulagés d’arriver ! Puis Valérie s’envole vers Soucieux vers 5 h du mat et je reste un peu avec son mari … et j’attendrai jusque 6 h : une attente interminable ! dès son arrivée, Mathilde me donne des infos sur les conditions… Cela ressemble plus à des pistes de ski !!! le 1er relais est censé être a St Genou dans seulement 4km. Je suis toute seule a courir, et j’accélère pour rattraper du monde. D’abord, parce que courir toute seule, c’est pas drôle, et en plus, ma lampe n’est pas très puissante, je compte sur les lumières d’autres coureurs ! Mais dès 8 minutes, je réalise que la Saintélyon est une course… où on ne peut pas courir ! Moi qui pensais me réchauffer et qui sautillais depuis 1h, je suis vite bloquée dans mon élan … 10 minutes … Badaboum ! 1ère chute !!!! Ce sera la 1ère d’une longue série de … 18 chutes !
Je commence a bien comprendre le fameux esprit Saintélyon : on se donne la main pour franchir les ravins glacés, escalader les branches, on tente des passages plus neigeux que verglacés, on attrape le bâton que nous tend le coureur devant, on écoute les conseils des montagnards, on se fait rattraper dès que l’on tombe… Plusieurs coureurs ont même prévus des crampons. Si j’avais su j’aurais mis une paire de pointes dans mon sac ! Le 1er ravito fait son apparition au bout de .. 1h10 !!!! je me renseigne et on m’informe qu’il est en fait à 7 à 8 km de Ste Catherine. Ouf .. sinon … cela signifierait que j’en avais encore pour 10 h de course, avec une arrivée a 16h … me voilà – un peu – rassurée ! Tout le monde assure qu’on a fait le plus dur. Une boisson chaude, des gâteaux apéros, et c’est reparti ! Je découvre alors la fameuse descente du bois d’Arfeuil : je ne sais pas quel est le moyen le plus adapté pour cette descente : ski, luge, raquette, rappels, tarzan entre les branches ? Je choisis l’option « pataugeage dans la neige sur le bas côté » et regarde avec amusement ceux qui ont choisi l’option « glissage sur les fesses ». Les coureurs ont un peu pitié de moi avec mes Salomon qui glissent, mais l’esprit Saintélyon est là ! Ce sera l’occasion de faire des rencontres sympathiques, même si je serais incapable de reconnaître la moitié (bonnet + écharpe + passe montagne + nuit…) ! Je profite du paysage et cours dès que je peux. La notion de chrono est depuis bien longtemps oubliée, et je ne voudrais surtout pas me blesser pour la saison des cross qui arrive : PRUDENCE ! Je sais que la fin sera plus facile, et doucement, le jour se lève. Le soleil se levant sur les paysages a un côté idillyque, mais je regrette de ne pas avoir couru plus longtemps en pleine nuit… Le 2ème ravito, correspondant au relais 3, est de nouveau bien apprécié : je suis un peu décalée dans mes repères journaliers, mais j’ai l’impression que c le matin, et je décide de passer au sucré : thé et BN ! Et c’est reparti : la suite est plus facile que ce que j’ai fait jusqu'à maintenant. Désormais, les kilos sont affichés : ça sent la fin ! Nous traversons des villages pittoresques et toujours enneigés. Avec ce temps et l’heure matinale, nous ne rencontrons pas de supporters mais des messages laissés ça et là par les habitants devant chez qui cette mythique course passe depuis 1951 ! Des bonhommes de neige nous disent de tenir le coup ! Et nous retrouvons enfin le bitume… Non pas que ce soit plus joli, mais on peut enfin courir plus de 5 minutes sans s’arrêter : mes jambes me démangent !
Désormais, je n’ai qu’une envie : ARRIVER et COURIR ! Il reste tout de même des passages cahotiques : les escaliers a 15 k de Lyon, les petits ponts glissants, la grande montée de bitume aprèss le dernier ravito … Ce n’est pas de tout repos. Mais plus rien ne me fait peur, je sais maintenant que je vais finir et ne pas me blesser. Le ciel s’assombrit et je me vois déjà finir les 10 km sous la pluie… Les randonneurs étant partis avant nous, et étant partie un peu tard, je double pas mal de marcheurs (et il faut aussi éviter les bâtons !), j’aurais bien aimé trouver une troupe de coureurs pour finir a plusieurs, mais c'est au final en solo que je vais longer les quais de Lyon, parfaitement adaptés pour les rollers l’été mais 100 % glissants par temps de neige ! On passe sur un pont et, alors que nous finissons l’aventure, les lyonnais reprennent une vie normale et vont acheter leur pain pour le repas dominical (ils ont dormi comme tout être normal, eux ;-). Le parc de Gerland se profile, et quelques courageux sont là… je finis quand même en sprint ! Bizarrement, mes coéquipiers, après une nuit blanche et 7 ou 5 heures d’attente, ne sont pas là pour la Ola ;-). Pas droit aux T shirts, je me rabats sur le sandwich Rosette Lyonnaise.
Malgré un temps loin d’être remarquable, je suis contente d’avoir parcouru près de 40km, sans y être préparée, et sans être fatiguée, blessée ou courbaturée. J’ai vu de très beaux paysages, et ça aura été une bonne prépa mentale … ( Et … si j’avais su, ben j’aurais pas ronchonné tout le samedi – merci a mes 4 accolytes de m’avoir supportée ! ) . C’est finalement à la pause brunch chez la sœur d’Alice que nous réalisons ce que nous avons accompli, et aussi que nous passons pour des fous. Heureux de l’avoir fait, même avec un genou en moins et qq microbes en plus pour certaines…

Après la pluie, la tempête et la neige, on attend avec impatience le soleil du Sénégal !

lundi 6 décembre 2010

Saintélyon 2010, une magnifique nuit blanche!


Elle fut bien blanche cette nuit du 4 au 5 décembre 2010 même "Plus blanc que blanc" comme disait Coluche.
Blanc dès le départ de Paris sous les flocons, à 5 dans une petite voiture direction Saint-Etienne, les messages sur les portables sont mi-soutien mi-inquiétude; Pulp fiction à la sono, bha oui quelle question on y va!
Forcément ça discute entrainement, chaussures de trail ou de course, mais aussi forces de frottement et là, nous ne le réalisions pas encore, notre ami ingénieur nous expliquait toutes les données du problème de cette Saintélyon 2010: étant un objet avec un poids P sur une surface S à une vitesse v, et bien en gros si tu veux à un moment changer de vitesse ou de direction t'as interet à drôlement compter sur tes forces de frottement!
Le soleil se couche sur l'autoroute qui ose s'appeler autoroute du soleil, couleurs de feu sur paysage nappé de sucre glace, que c'est beau!
Finalement pas besoin de chaines aux abords de Saint-Etienne, mais est-ce forcément une bonne nouvelle? Il n'a pas reneigé ici aujourd'hui, il n'y a "que" 10 à 20cm de neige voir 70cm sur certaines parties du parcours mais la Saintelyon a fait sa coquette, le blanc lui va si bien, ça ne lui suffit pas, elle veut que ça brille. Un beau manteau glacé la recouvre de paillettes, forces de frottement, forces de frottements, ne m'abandonnez pas!
Le départ du 1er relais est donné 2h après que les guerriers qui engloutissent à eux seuls les 68km de Saint-Etienne à Lyon se soient élancés. Peu importe qu'on ait entendu le tube de U2 en boucle toute la soirée, que le speaker nous rebatte les oreilles de tous les superlatifs et historiques de cette Saintélyon 2010, il est 2h du matin en plein mois de décembre par moins 7 et nous sommes plusieurs centaines à préférer passer une nuit blanche à parcourir la campagne à la lueur de la frontale plutôt que de dormir ou de se trémousser sur le dancefloor du Macumba. Cette folie là je l'adore pas trop dangereuse et tellement euphorisante! Je déplore juste de n'avoir pas pu fournir un grand exploit sportif, les jambes en carton surchauffées dans les épaisseurs empilées par crainte de froid, à la lueur de...une canne blanche et oui, quand on part en retard on oublie ses piles de frontale. Un pas en avant 3 pas sur le cotés sur les chemins gelés, forces de frottements, forces de frottements, vous m'avez laissée tomber! J'aurais voulu m'élancer plus vite dans la descente en bobsleigh vers Sainte Catherine, mais un sursaut d'attachement pour mes bras et jambes en un seul morceau m'a fait opter pour l'opération commando, enjambage de fils barbelés et progression à travers champs, de la neige jusqu'aux genoux, ha mais vous etes là les forces de frottements!
Ouf je passe le relais, il est environ 6h, oui je sais 4h pour faire 30km y a pas de quoi se vanter, "fais gaffe ça glisse!". Bravo à ma co-équipière qui n'a écouté que son courage dans la descente périlleuse vers Lyon. Les M'Zelles arrivent 8ème sur les 12 équipes féminines après une nuit blanche de 9h 11 minutes et aujourd'hui les M'Zelles ont les fesses bleues!
Merci et bravo aussi au joyeux trio Alice, Sophia et Rafael avec qui nous avons partagé cette aventure de la pasta party du samedi au réconfortant brunch du dimanche,en passant par les beaux chemins de la Saintelyon.
Ma bronchite et moi vous saluons bien bas.
M.A

jeudi 2 décembre 2010

J-2 avant Saintélyon : Comment s'équiper et lutter contre le froid...


Les conditions de course pour la Saintélyon s’annoncent rigoureuses avec un terrain enneigé et une nuit qui est prévue froide. En conséquence, courir une telle distance, sur une telle surface, de nuit et par de telles températures se révèle être un vrai défi pour les M'zelles, mais aussi une vraie aventure qu’il ne faut pas prendre à la légère.
Il faudra sans doute oublier toute ambition chronométrique car courir sur un tel terrain enneigé et instable avec des appuis fuyants ou bien tout simplement sur des routes verglacées imposent plus de vigilance et réduit naturellement la vitesse de progression.
Il faut envisager de courir en autonomie sans faire appel à un suiveur potentiel car les routes risquent d’être impraticables ou d’un usage limité aux seuls véhicules de secours. Il faudra donc compter que sur vous-même, sans assistance autant sur le plan vestimentaire qu’à alimentaire.
SE PROTEGER DU FROID est une évidence. En fonction de la température annoncée pour cette nuit de course aux étoiles, il faudra adapter son équipement vestimentaire. Mais il est conseillé et même obligatoire de jouer la sécurité maximale. Chaussures en gore tex, port de guêtres , et collant long hivernal ainsi qu'un deuxième collant sont obligatoires. Pour le haut du corps, sous vêtements techniques ainsi qu’un blouson de montagne avec capuche. De simples gants de course à pied ne suffisent pas. Il faut investir dans gants épais, chauds et larges et enfin, se protéger la tête est primordial ! Bonnet chaud, capuche, buff pour se protéger le bas du visage ou les oreilles ...
POur bien s'hydrater, le port d’une poche à eau nécessite l’ajout d’un manchon de protection pour le tuyau pour éviter le gel. Il sera indispensable de porter le camelbak sous le blouson, et l’usage de bidons est complémentaire : l’un peut être consacré à une boisson chaude énergétique (thé avec poudre énergétique), l’autre à une boisson classique avec eau tiède. Cela nécessite de porter un petit sac à dos pour mettre ses habits de rechange
Pour une bonne visibilité, une bonne frontale ! Avec plusieurs jeux de piles car le froid réduit la durée de vie des piles ( Eteindre sa frontale lorsque l’on court sur route sauf en cas de verglas ou de risque à risque ) - On peut opter pour une modèle de frontale avec la batterie indépendante à placer dans le sac à dos ou poche…
Enfin, il faudra prévoir du matériel de survie : couverture de survie, vêtements de rechange, gants de rechange, chaussettes longues, avoir à manger plus que ce qu’il ne faut car en cas de grand froid, le corps consomme plus d’énergie, avoir des poches très accessibles afin de ne pas se découvrir pour avoir accès à son ravitaillement, et le téléphone portable avec le numéro de secours.
Une nouvelle aventure s'annonce pour les M'zelles, vraiment maudites avec la météo !
Espérons que Mathilde A n’aura pas à mettre en pratique ses cours de médecin du sport en altitude… me concernant, j’ai hâte d'être à dimanche midi pour prendre mon chocolat chaud d’après course et comme dirait l’autre « J’y vais mais j’ai peur ! »