dimanche 28 novembre 2010

Le baron était là... Merci château Dracy !


Les hôtes de la Rotisserie ont peut-être eu la chance de le déguster... Le château Dracy !!!
En effet, avant de partir faire le tour du Monde, Martin nous avait gentiment laissé quelques cartons de son Bourgogne, élaboré au Château de Dracy-lès-Couches (71), où nous avons eu la chance de passer plusieurs excellents Week-ends :-).
Nous ne pouvons que vous inviter à visiter cette belle région de Bourgogne, à goûter ses spécialités régionales et à rencontrer les généreux bourguignons, grâce à qui les bouteilles vont se transformer en feutres et compas !

jeudi 25 novembre 2010

Un dîner presque parfait...


14h25. RDV a Belleville pour la fine équipe de marmitons. … Leur objectif : assurer le repas de plus de 70 sympathisants néanmoins gourmands à la Rôtisserie dès 19h.

Notre 1ère étape : les courses, mission achat potirons, oignons et citrons ! Il fallait être là pour voir la tête que nous a faite le maraîcher du boulevard de La villette quand nous lui avons demandé 20 kgs d’oignons, 10 kg de potiron, 20 kg de riz, 40 patates douces… !!!

- 1ère énigme : les potirons sont verts. Pascaline enquête et nous voilà rassurés : ils sont bien oranges à l’intérieur !
- 1er constat : les patates douces sont trois fois plus grosses à Belleville que dans le 15ème
- 1ère affaire : mieux vaut prendre un gros sac de 25kg d’oignons que 18kg d’oignons à la pièce !

Nous acceptons avec soulagement le caddie que nous propose le vendeur, histoire de transporter les 50 kg de légumes : nous avons un homme dans l’équipe, Seb qui deviendra finalement le responsable caddie (puis l’attrape-plat en hauteur, puis le sommelier ensuite, puis notre plongeur … 1ère leçon : toujours avoir un homme – grand de préférence – dans son équipe de cuistots ). Camille et moi partons chercher les produits laitiers, viandes et condiments tandis que Pascaline et Sophie sont assignées aux potirons. C’est parti pour une heure et demie d’épluchage, découpe, évidage… Une compétition acharnée se met en place au sein du couple de notre équipe : coupage des oignons en dés ou en lamelles ?

A 17h30, nous pouvons enfin faire bouillir les légumes … sans avoir versé quelques larmes, dues à l’épluchage des oignons ! Parole de marmiton : on n’est pas prêtes de rééplucher 10 kg de potiron, même si c’était bon !!!!
Vient ensuite l’heure de mettre les poulets et d’allumer le four à gaz, encore une autre épreuve ! Après avoir cramé une trentaine d’allumettes, un sauveur vient à notre rescousse. Ouf, on va pouvoir manger du poulet cuit ! Il est plus de 18h… 1er service dans 1 heure…

Comment fonctionne le cuit riz ?
Comment marche la hotte ?
Comment faire rentrer de plat de 40 cm de diamètre sur un feu de 20 cm de diamètre ?
Entre une prof de physique, un prof d’anglais, un assimilé sommelier, une tour du mondeuse à pédales et une marketeuse, on aura réussi à résoudre tous ces soucis techniques et pratiques !

Et là, tout s’enchaîne : les légumes cuisent comme par magie, on peut les mixer, goûter, ajouter du Jumbo, saler et poivrer en cas de besoin, et notre fondue d’oignons /citron/moutarde prend petit à petit sa jolie couleur dorée ! Il ne reste plus qu’a faire mijoter, et la reine des desserts – alias Mathilde – arrive avec ses gâteaux au chocolat, qu’elle a préparés toute la nuit avant une bonne journée de formation.


Les tables sont mises, et le menu affiché sur l’ardoise :
Entrée : Velouté africain / plat : Poulet Yassa / dessert : gâteau au chocolat

19h30 : 1ers clients … Des amis, et des « inconnus ». C’est parti, on envoie la soupe, sans avoir auparavant proposé de quoi s’abreuver... Nous avons quelques bonnes bouteilles gracieusement offertes (merci Galou, merci Martin !). Le stress nous gagne : va-t-il y avoir assez ? Les gens arrivent en retard et cela décale tous les services … Mais nous ne pouvons pas mettre les gens dehors … En tout cas, les assiettes reviennent vide : c’est bon signe ! Mais il faut vite les relaver pour les re- remplir !

L’organisation du staff se met en place naturellement, comme une équipe de pros : Mathilde (qui ne sent pas trop l’oignon) accueille les clients, Sophie sert les clients, Seb propose le vin, Pascaline et moi débarrassons et remplissons les assiettes et Camille débute à la plonge, et on inverse les rôles, tout en prenant le temps d’aller discuter avec nos amis, collègues et amis d’amis qui nous ont fait l’honneur de venir… 2ème service a environ 20h30 , et 3ème service a 21h30… Nos clients repartent avec le sourire, repus et apparemment contents de leur menu – ouf ! La dernière table finira le plat de poulet Yassa : tout est parti !

Nos derniers clients rentrent vers 23h30, et je libère 3 membres de l’équipe qui vont devoir reprendre une vie normale dès 6 h du mat le lendemain… Un peu de ménage est nécessaire, mais il se fait dans la joie et la bonne humeur sous l’œil attentif des derniers piliers de bars, et Renaud qui en plus d’avoir fait le cobaye des recettes avant le jour J, est astreint au ménage ! Reste un dernier test : la fermeture des portes… Heureusement surgissent Brinouille, Thomas et Nico qui nous aideront à trouver la targette.

Une porte se ferme sur cette belle soirée, qui nous aura permis de rapporter, en crayons de couleur, pas moins de 72 boîtes ou 864 crayons, ou encore 588 gommes.

Elle restera aussi, en tout cas pour moi, une grande aventure humaine, et je finis sur une note sentimentale mais … ça fait plaisir d’avoir des amis sur qui on peut compter. Merci aux commis qui se sont révélés d’une efficacité incroyable et d’une gaieté inaltérable, et merci à nos invités sans qui cette soirée n’aurait pas été empreinte de bonne humeur !

On espère avoir une bonne note pour notre dîner & notre ambiance !

4 étoiles!


C'est officiel, hier la Rotisserie était un restaurant 4 étoiles.
Pour ceux qui ne connaitraient pas, la Rotisserie est un restaurant que l'on peut qualifier de militant pour plein de bonnes raisons. Tous les soirs la Rotisserie cède ses fourneaux à une association. Tout le monde est gagnant, les clients, puisque le menu entrée-plat-dessert est à 10 euros ce qui ne coure pas les rues à Paris; les associations, puisqu'au prix d'un budget bien mené l'ensemble de la recette est reversé au profit de leur cause. Au cours de la préparation de cette soirée nous avons rencontré des cinéastes-voyageurs; un nid de culture argentine, aux murs les affiches présentent d'autres thèmes divers et variés. Je ne peux que vous inciter à aller sur le site internet http://larotisserie.org/ et surtout sur le site dans la vraie vie, 4 rue Saint-Marthe Paris 10ème.
Comme je vous le disais, les M'Zelles à la Rotisserie le 24 novembre 2010 se sont vues décerner leurs 4 étoiles et quelques 700 euros de recettes au profit de la Sénégazelle. Alors attention tapis rouge, ambiance remise de récompense, les 4 étoiles brandies dans la main gauche, micro:
"Merci vraiment merci, je suis vraiment émue.
Cette récompense nous la devons aux 4 commis de luxe: Sophie, Pascaline, Camille et Sébastien qui ont su manier efficacité et gentillesse, en cuisine, à la plonge et en salle du début de l'après-midi jusqu'au milieu de la nuit, si cela n'avait pas été de leur plein grès on aurait été accusé d'esclavage.
Merci aux généreux donateurs, de vin notamment: Martin et Gael.
Merci Mathieu pour les conseils de pro à l'élaboration du menu: velouté potiron-patate-douce, pouletYassa et gateau d'ébène!
Cette Rotisserie-M'Zelles n'aurait pas été possible sans ces clients et ils étaient vraiment grande classe, sourires et compliments, coup de mains à l'empilage d'assiette, fermant les yeux sur les petits aléas pour ne garder que le meilleur, une ambiance des plus sympathique! On vous aurait tous bien gardé plus longtemps avec nous si on avait pu pousser les murs pour accueillir tout le monde en même temps et d'ailleurs merci à tout nos clients potentiels à qui nous avons du conseiller un autre resto pour ce soir là.
Merci à Renaud, maitre-balais et homme-orchestre des volets.
C'est sur, j'en oublie plein...merci, merci à tous!
Merci ma co-M'Zelle encore une drole d'aventure!"

M.A

lundi 15 novembre 2010

Un RP au semi de Boulogne !


Le semi de Boulogne commence pour moi dès le samedi soir. En effet, je récupère mon dossard à 19h à Boulogne et je me pose enfin pour une soirée pâtes & dodo le samedi soir. J’ai en effet décliné une invitation à une soirée d’anniversaire ( @ Céline : on remet ça très vite !) … Nous dégustons donc une bonne assiette de pâtes en amoureux : Renaud, pour affronter la soirée arrosée qui arrive, et moi pour faire le plein de glucides. Puis nos chemins se séparent pour la soirée.
Je prépare mon sac du lendemain en me disant que cette fois, il sera gardé à l’abri, au chaud et que je pourrais mettre une tenue sèche à l’arrivée : que du bonheur ! je mets un petit poncho de pluie dans mon sac ( pti clin d’œil a Pascaline dans sa superbe tenue sac poubelle a M/C) et au lit avec un bon bouquin.

Lever 7 h40. Persuadée que la ligne 9 passe à Mirabeau, je prends le bus 62 et rattrape le métro à Mirabeau : perdu, c'est la ligne 10 ! Je repars donc dans l’autre sens et croise Steeve à Javel. Ouf ! Si lui part que maintenant, ça veut dire que je suis à l’heure !
Direction les vestiaires, gymnase Paul Fabert, où je croise pas mal d’autruches du Xvème AC qui me maudissent pour le temps… Ils exagèrent, comparé à Berlin et Marseille/cassis, c grand beau ! Petit échauffement avec mes compères de l’ACBB de Marseille/Cassis, puis Stefun, puis Jibé, et Manu, Ricardio … Je me place dans le SAS, bien derrière, avec Louise et Julia.
Dernier arrêt pipi in extremis et je laisse mon poncho à Emma en lui lâchant un « Je ne le sens pas aujourd'hui». Aucun stress à ce moment, or, je suis persuadée que c’est avec le stress que je décroche mes chronos… De toute façon, j’ai mon excuse de « J’ai encore le marathon dans les pattes, je suis pas en grande forme ».
Le Go est lancé…. Sur fonds de musique d’enterrement et avec ce temps gris, cela donne une atmosphère assez étrange. Je serais bien restée sous la couette ! Nous continuons à papoter avec Louise et Julia, parce que la ligne est bien loin devant, ambiance détendue… Tant et si bien que j’en oublie de déclencher mon cardio ! C’est -enfin- parti ! Je passe mon temps a doubler, KM1, 2, 3 … je peste de ne pas avoir déclenché mon cardio, puis jette un œil a ma montre – ça monte un peu, pas trop – mais le chrono est plus bas que prévu : 4’24’’ au kilo au lieu des 4’34’’ : je change rien ! De temps en temps, je monte un peu au dessus des 173 : dans ces moments là, je calme le jeu... il reste quand même pas mal de chemin !
Pas d’arrêt au 1er ravito (pas soif !), puis je double Serge vers le 7/8eme qui me demande d’où je suis partie « ben… de derrière ! » et là j’entends un « tu vas avoir une fessée ! » .. A croire que ça m’a fait accélérer ! Il n’empêche que cela m’a permis de ne pas partir comme une balle, de débuter détendue (merci Julia, merci Emma, merci Louise !) et de passer mon temps à doubler : c’est grisant ! Pas mal de gens essaient d’éviter les flaques et je prends un malin plaisir à dérouler mes foulée dans l’eau : même plus peur ! Je prends une demi barre Gerblé aux figues ( oups, je viens de dévoiler mon secret) au 9eme kilo, histoire de l’assimiler au 10eme kilo avec de l’eau au ravito. On passe sous les ponts et je remarque que l’entrainement M/C et les cross m’ont permis de gagner du terrain sur les côtes : non pas que j’accélère, mais je garde un rythme constant contrairement aux coureurs autour de moi … (Faites des cross !). Encouragements de Hosnat, Christophe, puis, avant le 11eme, je croise Emma et Philou qui sont là aussi malgré ce temps et je croise de l’autre côté Thomas, Manu, Stephane, Ricardo… Je les encourage mais ils ont pas l’air de se faire hyper plaisir (un peu trop mouillés peut être ?). Virage a 180 °C ( point à améliorer pour moi – c comme en vélo ou en natation, impossible de tourner sans ralentir !).
Après le 12ème, je me dis que j’ai fait plus de la moitié et commence à me demander ce que je vais bien pouvoir aller voir au cinéma cet après midi…( il faut dire que l’attrait touristique de Boulogne est limité, il faut bien s’occuper !)et je pense aussi très fort à Sophi qui est au marathon de Nice/Cannes. Puis le 13eme kilo arrive, et je devance Caroline, que j’encourage car je sais qu’elle vise la 1ère place VF. Je double également Elvino, qui comme à chaque course est venu avec sa horde de supporters, on passe devant la banda de Boulogne et déjà le 19eme kilo arrive. Mine de rien, je commence a faiblir un peu. Le dernier kilo me parait très très long… Mais finalement, l’arrivée se profile et le compteur affiche 1h34m48… j’accélère un peu et me dis que de tte façon, au temps officiel, je suis bien en dessous – et je peux même croire au sub 1h34 !
TOPCHRONO me donnera tort, car il affiche un écart de 1 seconde !!! RECLAMATIONS !!!Heureusement, Julia, qui elle a enclenché son cardio note une différence de 1min39'' sur son cardio, donc je pense que j’approche des 1h34 en vrai ! L'histoire retiendra que... ;-)

Quoi qu’il en soit, record battu et même pas fatiguée, ça, c’est fait ! Il faut croire que ce temps de m.... me réussit... Va vite falloir faire des courses avant que le beau temps ne repointe son nez ! Je croise pas mal d’autruches, Lysett de CAF qui est un peu déçue et me demande mes secrets (ben … dans une ancienne vie, j’étais un poisson ? :-) .. Encore une fois, je suis un peu déroutée de voir que c’est quand on s’y attend le moins qu’on fait ses RP. Prenons le temps de savourer cette course a environ 4’27’’ au kilo pendant 21km – il y a un an, jamais je ne m’en serais cru capable… Mais déjà, de nouveaux défis s’annoncent : la période des cross arrive et « après la pluie et le vent , la neige et la boue ! » et ensuite, il faudra s'attaquer au sable du Sénégal !
Mathilde C

lundi 8 novembre 2010

L'interview du Ni-coach !


Coach au Xvème athletic club, entraîneur d’une des deux M’zelles depuis 2 saisons, Nico nous donne son avis et ses conseils sur une course telle que la Sénégazelle.

M.C : Cette course a avant tout une vocation humanitaire. Mais sur le plan sportif, que peut- elle apporter ?
Nicoach : Découverte d’une nouvelle discipline (les courses à étapes), apprentissage de la gestion de l’effort/récupération, ainsi que l’apprentissage d’un parcours peu académique.

M.C : Quelles sont les difficultés d’une telle course ?
Nicoach : La récupération entre les étapes et la chaleur (pas la période la plus difficile) sont les principales difficultés. On peut aussi ajouter l’alimentation/hydratation pendant et en dehors de la course.

M.C : Quelles qualités requiert-elle chez des coureuses ?
Nicoach : De l’endurance (beaucoup d’endurance). Bien maîtriser ses allures de course surtout sur les premières étapes tout en tenant compte de la chaleur.

M.C : Comment s’entraîner pour une course en milieu totalement inconnu ? (difficile de trouver des parcelles de désert à Paris J ..)
Nicoach : Comme pour la majorité des traileurs parisiens on s’adapte. Il faut s’entrainer sur des terrains variés ciblé des zones de FC pour le J et les respecter.

M.C : Quelles courses d’entraînement conseilleriez-vous d’ici le 23 avril 2011 ?
Nicoach : Plusieurs options, 1 ou 2 semi histoire de faire du foncier tout en travaillant le seuil. Des cross pour varier les terrains de jeux tout en continuant le travail au seuil. Trail court pour le côté terrain varié (pas plus de 25km). Les dernières courses (sauf si faites en allure cible) doivent être faites au moins 1mois avant l’échéance afin de finir la préparation par de l’allure spécifique et du repos.

M.C : Une des grosses inquiétudes reste l’hydratation. Comment faire pour ne pas souffrir de déshydratation ?
Nicoach : Pendant la course il faut vérifier le nombre de ravitaillement, .sinon le camelbag est une option. Par contre il faudra faire attention entre les étapes et boire régulièrement (pendant les activités annexes)

M.C : La sénégazelle se déroule durant 5 jours consécutifs, sans récupération. Quelles sont les méthodes pour récupérer en une soirée ou une demi-journée ?
Nicoach : Avoir un gros foncier, avoir une prépa spécifique pour ce type d’épreuve, bien s’hydrater, dormir suffisamment entre les étapes et maîtrises ses ardeurs sur les premières étapes.

M.C : Si elles devaient n’emmener qu’une chose dans leur sac, ce serait…
Nicoach : Hum grosse hésitation, si c’est pour la partie course et pour maitriser les ardeurs des Mzelles je dirai un cardio :-D.

M.C : La sénégazelle est une épreuve 100 % féminine. Quel est selon vous l’avantage des filles vs les garçons en course à pied ?
Nicoach : Globalement les femmes sont plus rigoureuses que les messieurs que cela soit dans la préparation que dans la gestion de course du jour J (pour les Mzelles ce n’est pas forcément leurs atouts :-D)

M.C : Quels conseils donneriez-vous aux Mzelles ?
Nicoach : Rigueur et récupérez un max de fournitures !!!!

La prépa continue... merci Nicoach !

mardi 2 novembre 2010

Alerte orange à Marseille/Cassis !


Non non .. cette fois, le orange n'est pas la couleur de mon maillot ( qui était d'ailleurs bien caché sous un gros Kway ) mais la couleur annoncée par la météo pour ce we de Toussaint 2010 !
Marseille/Cassis... une course que l'on rêve de faire depuis plusieurs années !

L’aventure commence donc dès le mois de mars ou l’inscription elle-même à cette course est déjà une épreuve ! Ludo a sacrifié une journée de RTT pour inscrire 10 coureurs, qui s’imaginent déjà en maillot de bain sur les plages de Cassis, après 20 km de course touristique en haut des calanques, tandis que les parisiens passeraient un we gris de Toussaint à Paris… Nous réussissons même, après harcèlement par mail à l ASO Ste Marguerite, a faire partie des 1000 privilégiés qui bénéficieront d’un retour en navette maritime entre Cassis et Marseille dimanche après midi : royal ! Finalement, au vu des prévisions météorologiques, nous apprenons le jeudi précédent la course que les navettes sont annulées.. Tant pis, ce n’est pas ça qui nous ruinera le moral, et c’est une fine équipe de 10 coureurs qui se retrouve a la gare de Lyon a 9h samedi matin. Même pas de grève, personne en retard … tout va bien !

Arrivée a Marseille – avec qq 15 minutes de retard quand même – le ciel n’est pas des plus bleus. Direction l’hôtel, puis le parc des expos pour récupérer les dossards … Nous décidons finalement de prolonger cette « visite » le temps que la mini tempête passe (oui, oui, à ce moment, on croyait que ça allait passer.. !!!! ) . Cela nous donne l’occasion de croiser plusieurs fois Jean Galfione et de faire des photos avec l’écureuil caisse d’épargne ( faut bien s’occuper … je commence a me dire sérieusement que mon maillot de bain va rester au fond de mon sac !). Malgré le temps peu clément, nous décidons tout de même de marcher jusque Notre dame de Lagarde et arrivés en haut, nous faisons pas mal de blagues du type « t’imagines demain, s’il y a ce vent… » (note pour plus tard : les blagues, c comme les rêves, ça peut etre prémonitoire). Cela permet d’échauffer les mollets … puis nous redescendons sur le vieux port manger des crêpes et boire un chocolat chaud ( non, non , nous ne sommes pas en Bretagne mais pas à Marseille !). Il pleut dans la terrasse couverte… et déjà , les serveurs nous disent : « jamais il ne pleut comme ça, jamais une édition n’a été pluvieuse –tiens, tiens… ça me rappelle un certain marathon de Berlin 2010 ! ) . La pause sur la plage étant compromise, nous décidons de retourner à l’hôtel avant le resto histoire de prendre une douche chaude, de changer nos chaussettes mouillées… Ce qui nous donnera l’occasion de partager un avant match OM dans le métro. Supporters qui au final auront fait le trajet pour rien : OM/Rennes est annulé pour cause d’intempéries !!! Pascaline se met a rêver que la course va être annulée … Dîner à « Al dente », resto de pates recommandé par notre cher Gaëtan – une très bonne adresse à recommander, merci Gaëtan ! Certains diront même que c’était le meilleur moment du WE ! Dodo vers minuit …

Dimanche lever 7h. Nous avions entendu dire qu’il fallait être au départ avant 8h30, afin que les navettes récupèrent nos sacs et les acheminent vers Cassis. J’ai oublié de préciser que la pluie n’a pas cessé durant le nuit… et c’est un exode de sac poubelles qui se ruent vers le vélodrome : la tendance était aux sacs verts anis à Berlin, cette fois à Marseille, c la couleur gris/noir qui prédomine. Le sac poubelle est définitivement the « IT » tenue de course a pied automne 2010 !!!!


A défaut de s’échauffer, nous nous réchauffons dans les tribunes du stade Vélodrome et finissons par nous traîner péniblement vers le sas de départ. On parle là aussi de sacs poubelles (on nous raconte qu’une fois, un gars n’avait pas fait les trous dans son sac poubelle, et qu’il est tombé comme un gros saucisson, sans pouvoir se rattraper, et s’est faut très mal, pop pop, on fait des petits trous pour les bras ) – et moi, je mets mon foulard en « nipcab », histoire d’être protégée au mieux. L’objectif, ne l’oublions pas, est « de se faire plaisir », et ce serait dommage de tomber malade…

TOP DEPART !

donné par une « actrice » de « Plus belle la vie », et on passe la ligne qq bonnes minutes après. Je m’élance au côté de Mathilde et Cathy (une fille de l’ACBB), et c’est parti pour une partie de « saute flaques » et de « slaloms ». Comme a Berlin, Mathilde réussit à se faufiler … Mais c énergivore de doubler, de slalommer... nous décidons avec Cathy d’avancer comme on peut. Nous nous disons aussi que 10 km de montée nous attendent, donc gardons du jus ! Un peu déprimant de regarder le chrono : on n’avance pas et impossible de doubler ! Mais les kilos passent, et avec cette pluie, ce vent, ce monde, on en oublie les montées. Nous ne faisons que doubler, on tente de rester ensemble avec Cathy, puis nous nous perdons au 7ème. Avec ce temps, on a qu’une envie : arriver ! je continue de doubler, m’arrête prendre un peu d’eau au 2eme ravito , et après le 10eme, youhou !!!!! ça descent … !!!! C’était ça le col de la Gineste ? Même pas vu !!!!

Il faut dire qu’avec la pluie, de l’eau rentre dans mes yeux et j’ai l’impression que mes lentilles se baladent, j’ai peur de les perdre et de finir la course en aveugle … Je dois aussi préciser que avec cette pluie, je ne vois même pas le temps au kilo et mes puls au fait. Supers sensations en tout cas, ça descend tout seul .. il faut dire que je n’ai pas pu forcer au départ – avec ce monde, j’étais en net sous régime, donc j’ai la patate... et aussi une forte envie d’en découdre avec ce temps de merde !


Je retrouve cathy au 13eme, ou se trouvent aussi les photographes. Je lève mon KWAY et les 2 autres couches quu recouvrent le dossard : je pourrais le dire « Marseille ou la fin du monde – 31 octobre 2010 » : j’y étais ! la fille qui est dérrière moi se prend le photographe… J’espère que je ne l’ai pas troublée avec mes acrobaties – faut dire qu’on ne voir rien a travers ce rideau de pluie !

La fin passe très très vite, on aperçoit parmi les nuages quelques brins de mer, et l’arrivée sur Cassis est encore plus marécageuse que Marseille. Je tente un sprint, mais un coureur me bouscule, me rattrape – oups, je me retrouve sur mes 2 jambes. Rien de cassé, j’accélère tranquillement... on éclabousse encore plus les supporters et la ligne d’arrivée se profile – ouf, c fini !


Enfin … le calvaire commence !
Pas de ravito, des bouteilles de gatorade qui flottent a la surface, et on se dirige péniblement vers les retraits des sacs. Avec mon mètre 60, je me retrouve écrabouillée entre les barrières et les camions, et tout le monde râle, il fait froid… les bénévoles ont retiré leurs chaussures et sont pieds nus avec de l’eau jusque mi-mollet derrière les barrières pour tenter de donner les sacs. Chacun espère en effet remettre un vêtement sec et chaud.. sauf que … les sacs sont dehors… Et ils flottent !!!! J’aperçois mon sac qui navigue tranquilou de l’autre côté.. Heureusement, avec mes dents qui grelottent , une gentille bénévole prend mon sac en entendant mes appels … hourra, j’ai mes affaires et ma polaire mouillée… mmmhhhh


Je tente alors de retrouver les autres mais impossible. Je finis avec des toulonnais sous un auvent de bar. Ils me prêtent leur serviette, et m’offrent même un t shirt sec et propre ! je quitte mes nouveaux amis après 20 minutes pour retrouver la joyeuse bande de Marseille /Cassis. Armée de mon parapluie, je me plante au centre du retrait des sacs et j’erre encore ruisselante… quand j’entends un « Mathilde » ! Cool , la 2ème Mzelle est là ! Il nous reste a retrouver les 7 autres …

Je vais écourter ici mon récit, car l’organisation des navettes était de même niveau que la course ( je laisse Christophe pourrir le forum d'ASO !) … . Nous finissons par prendre un train a 14h45, avec les 3 autres filles. Aprem a Marseille, petite alerte a la bombe qui retarde notre train de 1h - et nous finissons pas retrouver Paris… Sous le soleil !

Au fait, j’ai mis 1h46’27’’.
C’était une course… pour le plaisir !!! et qui restera longtemps dans nos mémoires :-)

lundi 1 novembre 2010

Marseille-Cassis 2010, une édition pas comme les autres...



On se croirait dans "Apocalypse Now" lance Christophe, on se marre c'est un peu exagéré quoique...
La veille les M'Zelles ont débarqué dans le Sud avec 8 compairs* pour en découdre avec la célèbre classique Marseille-Cassis. Rapidement l'image d'Epinal du vieux port sous le soleil et de la rafraichissante baignade sur la plage de Cassis est balayée par un déluge qui s'abat sur la région. Le pèlerinage à Notre Dame de la Garde n'y fait rien, c'est carrément la vigilance orange qui est déclenchée par météo-France quelques heures après, match de foot OM-Rennes reporté, la rumeur monte, la course aura-t-elle lieu?
2ème pèlerinage in extremis avant la course dans le temple du foot cette fois, un stade Vélodrome détrempé rien que pour nous. Les footeux sont restés au chaud, et bien nous on y va! Alors, ce dimanche de Toussaint avec l'helico qui tourne dans le ciel orageux pour veiller sur 16000 doux dingues qui s'élancent sous des trombes d'eau de Marseille vers Cassis, effectivement ça a un petit coté"Apocalypse Now"
Ce fut une course hors du commun, chahutés par des bourrasques de vent, les pieds dans pas loin de 30cm d'eau par endroits, avec des pompiers et des majorettes, fidèles au poste, pour nous encourager dans un décor magnifique qui avait décidé ce jour là de se la jouer Les Hauts de Hurlevent !
L'appareil photo resté au sec n'a pas pu immortaliser le floc floc de la course et j'attends l'autorisation pour diffuser les photos du défilé Mobalpa automne-hiver 2010 et autres looks détrempés..âmes sensibles s'abstenir.

*Ludovic, Sophie, Christophe, Pascaline, Mathieu, Kathy, Stéphane et Jean-Louis, des personnes qui gardent le sourire en toute circonstance, c'est certifié!

M.A