mardi 28 juin 2011

Après le voyage... avec les primaires de ramerupt et Vinets



Vendredi 17 juin 14 h : ébullition dans la cour de l'école de Ramerupt ! Les CM1/ CM2 de Vinets sont venus jusqu'à Ramerupt pour retrouver les M'zelles , qu'ils ont suivies sur leur blog et celui de la Sénégazelle jour pour jour du 23 avril au 1er mai.



Je sens dans la cour que des choses se trament : les enfants sont excités, ils cachent des pochettes, certains ont apporté du maquillage... Ils chuchotent entre eux et tentent d'aborder leur maîtresse Julie de façon presque discrète ;-).



Direction la salle de fêtes ou je raconte donc notre aventure. Après leur avoir montré le parcours de leurs homologues sénégalais, du CI jusqu'aux "Olympiades du Premst", les examens pour entrer en 6ème, je leur diffuse des photos des classes. Ils réalisent vite combien les enfants ne travaillent pas dans les mêmes conditions : 60 par classes, des murs en bâches,de longs trajets à pied pour venir en cours... Et cela ne les empêche pas d'étudier 19 matières ! Les maîtresses espèrent bien que leurs élèves en prendront de la graine :-).



Puis, je projette le film, qui suscite de nouveau beaucoup d'émotions : pas un bruit dans la salle. Cela permet de montrer que les fournitures qu'ils avaient généreusement récoltées sont arrivées à bon port, et c'est aussi l'occasion pour moi de les remercier pour tout ce qu'ils ont fait. Sans eux, nous n'aurions pas reçu autant de sourires à Foundiougne !



Et là... vient le moment des suprises. Toutes les classes , qui ont travaillé sur l'Afrique toute l'année, m'ont préparé un spectacle : je suis émue ! D'abord, les CP/CE1 liront des récitations, puis viendront les lectures des CE1/CE2/CM1, une pièce de théâtre des CM1/CM2 et pour finir, le "Waka waka" emmenées par les filles de CM. Bravo à tous ! Mais l'après-midi ne s'arrête pas là : les enfants ont préparé la veille des gâteaux à la noix de coco, mangue, banane et ananas. Miam ! Nous finirons par quelques danses "africaines" puis viendra l'heure de se dire au revoir...



Encore UN ENORME merci aux institutrices et aux enfants pour leur implication dans le projet ! Cela a permis de donner encore plus de dimension à cette belle aventure humaine. Nous réfléchissons déjà à d'autres projets à mener ensemble...

lundi 27 juin 2011

le Sénégal raconté... aux maternelles d'Isle Aubigny et Dampierre




Vendredi 17 juin 2011 au matin : la date est notée depuis janvier dans les agendas des maîtresses des classes de maternelles d'Isle Aubigny et de Dampierre.


Les enfants nous attendent avec impatience ! Pour l'occasion, la salle des fêtes de Ramerupt a été réservée ... Les petits, grands et moyens ont hâte de voir à qui ont été données leurs fournitures, qu'on leur raconte comment c'est, l'école au Sénégal. Est-ce que les enfants ont des vélos ? Est-ce que les enfants jouent au ballon dans la cour ? Est- ce qu'ils ont bien reçu leurs lettres ?


Après une petite présentation en image des différentes classes de M'Bam, Thiaré, Soum, Félir et Gagué Boca, le film de la Sénégazelle réalisé par une équipe de professionnels ( merci les Gomez !) a été projeté. En 23 minutes, défilent les paysages du Sénégal, les sourires des enfants et de tous les locaux, ainsi qu'une équipe de 69 filles venues pour donner le meilleur d'elle même, armées de leurs baskets. Les enfants ont repéré les baobabs dont les maîtresses leur ont parlé, les cases où vivent les africains, et sont restés bouche bée face aux classes de félir ou des toilettes dans les cabanes. ils ont été aussi admiratifs devant l'enfant qui joue avec son pneu dans la cour... "ils n'ont pas de jouet, alors ils rivalisent d'imagination et transforment tous les objets de la vie courante en jeu", leur explique une maîtresse. Quel que soit l'âge de ceux qui visualisent ce film, il ne laisse pas indifférent et nul doute que les enfants auront plein de questions à poser suite à cette projection.


PS : la suite de la journée avec les primaires dans un prochain post !


dimanche 19 juin 2011

Un RP pour mon papa !

Mon 1er vrai objectif après le Sénégal était donc les 10 km de Suresnes. Histoire d'effacer le mauvais chrono de Vittel... Je connais cette course pour l'avoir fait l'an dernier et décroché le saint 43' qualificatif aux France. Espérons que la magie de Suresnes opérera cette année !



Depuis mon retour de Foundiougne, j'ai alterné entre anniversaires ( génération 81 !) , we à l'étrangers, et autres sorties que j'avais un peu repoussées... Entre Saint Maur et l'Ekiden, j'ai un peu fait n'importe quoi et ... Y a pas de secrets : une bonne hygiène de vie, ça simplifie la course à pied ! Après un petit we entre potes "remise en forme" en Vendée et une semaine un peu plus calme, je pars à Suresnes assez sereine et enfin reposée.

Je retrouve Lionel et Floriane au T2, avec un peu de retard par rapport au RDV fixé ( par ... la personne de moi - même - no comment) - qui me fait donc rater Steeve :-). Arrivée à Suresnes, je me rappelle un peu des lieux... Mais pas à 100%, si bien que j'égare un petit groupe de moutons coureurs derrière moi ( d'ailleurs, comment font les 1ers sur des courses pour ne pas se tromper de chemin??? Bah... je crois que j'ai encore le temps d'y réfléchir !) . Nous récupérons les dossards puis les T shirts. Pfiou.... encore un rose layette... ( message à l'attention des organisateurs de course : ce n'est pas parce que nous sommes des filles que nous ne mettons que du rose !) , puis pause pipi. Et là... Un petit groupe de 5 kenyannes devant moi. Oups, ça promet du grand niveau ! Echauffement de 20 minutes, montées de genoux, talons/fesses, accélérations.. Puis il faut aller se placer. Nous repérons des maillots oranges avec Floriane et parvenons à nous faufiler. Floriane me lance un : "il n'y a que des gens de clubs..." et c'est vrai. J'ai l'impression que... Ce we, à Suresnes, C'est là que ça se passe ! ( et tant pis pour ASO et ses 20 € ;-)).



Le départ est lancé. Il est un peu difficile de voir où est le vrai départ, mais pas le temps de réfléchir, j'enclenche mon cardio, et m'élance. Le départ est roulant et descend. Je suis les puls préconisées par Nicoach, même si j'ai Steeve et Pascal devant moi qui visent bien moins de 39'... Mais mes jambes sont parties et cela fait un moment que je n'ai pas fait de course sans ressentir un peu de fatigue musculaire et de fatigue tout court : quel bonheur ! Je rate le passage du 1er Kilo, puis passerai finalement le 2eme kilo en 7'40''. Inutile de rappeler que... Je suis partie trop vite et que mon temps cible est de 4'05''/ 4'10''. J'ai donc quelques 40 secondes d'avances sur le temps prévu. Lionel me double et là je me force à ralentir. Passage au 3ème kilo dans le temps cible, et les puls sont bonnes. Je fais une bonne partie du 4ème kilo avec Bruno, puis lui dis de partir devant, je ne veux pas me griller. Sophi est venue également nous encourager, puis arrive la fameuse côte de Suresnes. J'ai de mauvais souvenirs de cette côte en 2010. C'est dans ces moments que l'on réalise que les cross payent : même si je perds de la vitesse, elle passe beaucoup mieux cette année ! Et j'arrive même à décrocher un sourire à Ludo, THE photographe , qui s'est placé en haut de la côte ( Ludo, sadique, tu rigoleras moins dans 1 semaine !) . La première boucle est bouclée, c'est reparti pour un tour.. Je mentirai si je disais que je n'avais pas ressenti une baisse de régime : la faute, pour changer, à un départ trop rapide ! Je ressens que je vais légèrement moins vite. Mais la 2ème boucle passera tout aussi bien moralement et physiquement. Il faut dire qu'il y a pas mal de supporters le long de la route : Elvino, Serge, Re-Sophi, Stephane75, et j'arrive même à papoter avec d'autres coureurs sur le parcours. La côte du 9eme kilo se profile une deuxième fois... Dernier effort.. Stephane me lance un "40'30" ( hein, quoi, je vais faire moins de 41"???? ah non, ça fait 40'30") .. et dernier virage... Le coureur derrière moi m'annonce qu'il me laisse passer devant... Qui a dit que la galanterie avait disparu ??? Je crois que j'arrive a faire un dernier sprint final ( y-a-t il des témoins qui confirment ?) - Le panneau affiche un 41'31'' et ma montre un 41'26'' : RECORD BATTU !!! Ah... Quel soulagement... Je suis passée sous les 42' : hip hip hip hourra et bonne fête papa !

jeudi 9 juin 2011

1ère expérience sur piste : recalée !


J’ai découvert "Les soirées de gala de Saint-Maur" il y a 2 ans. A l’époque, j’étais dans les gradins et je vénérais tous ceux qui osaient participer aux 400 / 800 / 1500 / 3000 et 5000 m au stade de Saint-Maur. J’étais venue encourager la pétroleuse blonde, j’hallucinais de voir la vitesse à laquelle partaient les coureurs et regardais avec admiration ces athlètes tout donner dans le sprint final et finir allongés sur le sol ( voire s’écarter pour vomir un petit abricot…;-)).

Tout a donc commencé à la séance d'entrainement du 24 mai 2011, où Pascaline me lance un « waouh… tu as vachement amélioré ta foulée… » puis un « Tu devrais aller à saint Maur, il faut le faire au moins une fois dans sa vie ». Nicoach m’avait aussi incité à tenter la piste, Steeve a remis une couche, la rumeur s’est propagée… Puis Claire a fini par m’envoyer des textos avec la raison ultime : « Chaque année, une pétroleuse doit s’y coller » . En quelques messages FB, un convoi de supporters s’organise et je ne peux plus reculer.

Au fait, petit aparté pour les non-initiés. « Saint Maur, c’est quoi ? ». Vous connaissez les courses de lévrier ? Celle ou vous êtes censées parier, un verre de Guiness a la main ? Et bien là, c’est pareil… Même ambiance, même environnement… Sauf que … Le lévrier, cette fois, c’est moi !

Le 8 juin… la forme n’est pas là. Quelques we trop festifs, journées de taf bien chargées, mal au ventre, … Et même inversion de séances dans mon plan !!! je n’arrive donc pas très sereine. Arrivée vers 20h, je retrouve Sedef et Philou, déjà sur place. Nicoach m’a fixé un objectif de 1’32’’ au tour, soit 11’30’’pour 3000 m… ou 15,65 km/h. Ludo et Pascaline sont arrivés, et ont profité des prix attractifs de la buvette de saint Maur pour se régaler d’un pti sandwih / muffin maison. Je retrouve Cédric, puis arrivent Brinouille et Claire. Je suis heureuse de les avoir à mes côtés, elles qui ont déjà « vécu l’expérience saint Maur ». Comme d’hab, je pose des questions, découvre de nouveaux termes de CAP… Je pars m’habiller car le départ est prévu a 22h10. Dans les vestiaires, il n’y a que des pistardes, et je prends un petit coup de vieux en entendant mes voisines qui parlent de leur cours du lendemain.

Pascaline m’accompagne pour l’échauffement : 25 minutes de footing ou des pros de la piste me conseillent de ralentir, montées de genoux, talons aux fesses… accélérations. Je me sens bien lourde ! Retour dans les tribunes, on essaie de ne pas se refroidir... Puis nous sommes appelées sur la ligne. Il y aura une série de 3000 m féminine, avec 8 coureuses au départ. La plus forte partira elle avec les hommes car elle vise 9’06'’. Je regarde un peu mes voisines qui ont l’air plus habituées que moi. On m’explique alors qu’il faut piétiner jusque la vraie ligne entre le 3 et le « Go » , puis au « Partez !», on s’élance pour de vrai. Je mets mon cardio en route même si je sais que je ne pourrais pas le regarder. le départ est donné, et la fatigue disparait d’un coup. La 1ère part loin devant, puis je colle à 2 petites jeunes devant. Puis au bout du 1er tour , je leur passe devant. J’entends beaucoup de « Allez mathilde » et je ne me rends pas bien compte de ma vitesse. Sedef et Philou me lancent un « va pas trop vite »… passage 1er tour en 1’22’’ ( je l’apprendrais à la fin de la course). Le 2ème tour passe –encore trop- vite, puis je me fais redoubler par les 2 suiveuses. J’adopte alors le rythme voulu au 3ème et 4ème tour, mais je vois la queue de course s’éloigner, et je suis alors seule. Heureusement que mes supporters sont là... Claire me dit de ne rien lâcher, Pascaline court un peu à mes côtés ( attention, cela peut disqualifier les coureurs !), Brinouille me lance un " donne tout!". Je ne regarde pas ma montre et je n’ai aucun repère. La seule chose que j’ai en tête c’est un mal de ventre qui commence sérieusement à être handicapant. Pourtant, j’ai bien mangé mes pates à 19h comme demandé ! Je ne sais combien de tours il reste ( j’apprendrais après coup que le monsieur grisonnant tourne son panneau et indique le nombre de tours à chaque passage), mais les encouragements m’aident à rester digne. J’aurais bien aimé avoir quelques filles devant histoire de doubler sur la fin… Mais je tente quand même un mini sprint , enfin j’essaye.. et je finis un peu penaude. J’ai pas tout donné… Sinon, j’aurais fini par terre ou à vomir comme les « vrais pistards » ! L’honneur est sauf, je ne suis pas dernière, mais les filles avec qui je suis partie sont arrivées une minute avant moi : autant dire que c’est une course très très très mal gérée ! Clou du spectacle : la fille qui m’a doublée au 3eme vient me remercier d’avoir fait son lièvre :-( : sale gosse !!! J’étais venue pour faire une BA = pour animer la soirée des pétroleuses, mais pas pour permettre à ma collègue de couloir d’exploser son record !!!! Je retrouve la fine équipe de supporters et déjà on aborde les théories et les conseils pour la prochaine fois : ça va être difficile de faire pire !

Mon grand regret est de ne pas avoir été à la hauteur du fan club et du photographe officiel. Mais… N’ayez crainte, je vous vengerai !

vendredi 3 juin 2011

Docteur Mzelle à l'assault du Mont Blanc !



Pendant que Mathilde C use ses runnings sur le bitume et va même s'essayer à la piste ( affaire à suivre... :-)), on se demande ce que fait Mathilde A...


A-t-elle laissé ses baskets au Sénégal ? ( Elle a pourtant bien tenté en égarant sa valise l'aéroport de Casablanca... :-))) .

Que nenni ! La Mzelle blonde est certes overbookée entre son taf, ses exams, et sa vie d'artiste, mais la course à pied, c'est comme Mac Cain, ce ne sont pas ceux qui en parlent le plus, qui courent le moins - ou l'inverse ? Bref, tout ça pour dire que : La Mzelle blonde est en pleine prépa... Marathon du Mont Blanc ! Tout ça grâce à la bonne idée de Ludo et Sophi, toujours présents dès que les M'zelles sont de sortie :-).



Doit on rappeler que cette course est une course de malade ????



Avec une distance réglementaire de 42km195 assortie d’un dénivelé positif de 2511m et un dénivelé négatif de 1490m, l’épreuve chamoniarde est considérée comme le plus grand marathon de montagne en France. Hors du commun, le parcours sur les sentiers du Mont-Blanc associe les spécialités d’un marathon traditionnel et le profil type d’une course de montagne. Au fil des années, les organisateurs prennent l’initiative de réduire les portions goudronnées au profit des sentiers et de diminuent les points de ravitaillements pour se rapprocher de l’esprit Trail et d’entrer dans une attitude : sport libre-sport nature. 4 ravitaillements complets au lieu de 8 : Argentière, Vallorcine, Tré-le-Champ, la Flégère, 1 point d’eau au col des Posettes. Limité à 2000 coureurs le Marathon du Mont-Blanc se déroule en semi-autonomie.

J-23 avant le départ ... Autant dire que le maillot des M'zelles va encore vivre de grandes émotions... du désert aux plus grands sommets du Monde, rien ne l'arrête ! Mathilde, lâche rien !